Les particuliers prêtent aux entreprises

 

Depuis le 1er octobre 2014, le financement participatif est réglementé et les particuliers peuvent jouer le rôle de banquier afin de financer des entreprises. Ils profitent ainsi de taux d'intérêts avantageux tout en réalisant un placement utile et profitant à l'économie locale.

 

 

 

 

Le crowdlending, qu'est-ce que c'est ?

 

Après le large succès du système de financement participatif (encore appelé crowdfunding) ces dernières années, c'est désormais la naissance du crowdlending, qui rend alors accessible le monde du prêt rémunéré non pas seulement aux banques, jusqu'alors grandes bénéficiaires du système, mais également aux particuliers...

Autrement dit, de par l'ampleur du développement vertigineux que connaissent récemment les plateformes internet spécialisées, le crowdlending est en voie de devenir une véritable révolution dans le domaine du prêt !

En savoir plus sur www.crowdlending.fr

 

Comment ça marche ?

 

Être banquier à la place du banquier : voilà de quoi en faire pâlir plus d'uns !

En effet, la réglementation qui accordait jusque-là le monopole aux banques, a récemment évolué de telle manière à permettre aux particuliers qui le désirent, de procéder à des prêts directement auprès des entreprises dont ils souhaitent aider le financement.

Cette démarche originale pour solliciter des fonds se révèle alors très avantageuse, notamment pour les jeunes entreprises auxquelles les banques n'accordent que très rarement leur confiance.

 

Qu'en est-il des taux d'intérêt ?

 

Fini le crowdfunding, puisqu'il ne s'agit maintenant plus de dons, mais bel et bien du financement de projets d'entreprise, permettant ainsi aux prêteurs de recevoir chaque année des taux d'intérêt de plus en plus attractifs.

Ces intérêts, variables selon le risque pris par le prêteur, pourraient même aller jusqu'à hauteur de 10 % ! Une marge de profit considérable donc, face au taux du livret A par exemple, dont le sommet ne dépasse pas les 1 %.

 

Et d'un point de vue réglementation ?

 

Fraîchement entré en vigueur depuis le 1er octobre de l'année 2014, on notera toutefois un petit bémol concernant la durée des prêts, puisque le décret fixe une limite maximale de 7 ans à compter du premier déblocage de fonds. Chaque emprunt ne pourra quant à lui pas dépasser la somme de 1 000 euros, par prêteur et/ou par projet.

De même les entreprises ne peuvent pas emprunter plus de 1 millions d'euros.

 

Les prêteurs s'exposent-ils à des risques ?

 

En effet, de par la nature même du crowdlending, celui-ci expose inévitablement les prêteurs à des risques plus ou moins importants à hauteur de la somme qu'ils ont choisi de mettre en jeu.

Alors que de nombreuses mesures de sécurité ont été établies par la mise en place d'un statut réglementé d'intermédiaire en financement participatif pour s’assurer notamment de la capacité d’une start-up à emprunter. Les risques liés au prêt apparaissent donc encore une fois comme le principal danger pour les prêteurs, de la même façon que dans tout investissement.

Bien que comme tout produit financier le crowdlending expose inévitablement les investisseurs à des risques financiers, il est et restera un secteur en plein essor, à l'heure où de nombreuses plateformes de crowdfunding voient le jour, ne cessant alors de se développer.

En conclusion, il convient de souligner que le crowdlending n'en est qu'à ses prémices, et qu'il est donc préférable de rester prudent, en prenant le soin de définir clairement vos objectifs ainsi qu'une vision d'ensemble de votre projet de financement. Il reste malgré tout un produit financier intéressant, permettant de bénéficier d'importants taux d'intérêts, et ouvrant ainsi la voie à de nouvelles perspectives...

 

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