À différents moments de son cycle de vie, une entreprise rencontre des besoins en investissements financiers. Ceux-ci contribuent à sa performance, son développement et sa pérennité (en termes de communication, de marketing, de fabrication ...). On distingue plusieurs types de financements.

Les modes de financement externes

Ces moyens de financement impliquent le recours à des organisations ou des personnes tierces et extérieures à l’entreprise. Citons, par exemple, la souscription d’une offre de prêt auprès d'une banque, les fonds d’investissement, le crowdfunding ...

Les emprunts bancaires

L’emprunt bancaire est la source de financement privilégiée pour le développement d’une entreprise. Les banques investissent dans des activités qu’elles considèrent innovantes, rentables, viables et saines. Elles proposent aussi des crédits pour des projets coûteux tels que les besoins de trésorerie, l’achat de matériels ... Les versements sont réalisés en une ou plusieurs tranches, en fonction de la nature des attentes de la société. Concernant la durée de remboursement, elle est généralement inférieure à 10 ans.

Chaque organisme bancaire dispose d’une gamme variée de contrats en termes de prêt. L’entreprise se renseigne auprès de plusieurs établissements et opte pour celui dont le suivi est adapté à ses activités. Bien évidemment, elle accorde une attention particulière au taux d’intérêt.

Préparer un dossier de financement d’entreprise est une tâche relativement fastidieuse. L’opération dépend des risques liés au crédit : garanties offertes, capacité de remboursement de la société, viabilité du projet ... À cela s’ajoutent les différents coûts du prêt : frais de dossier, intérêts ...

En toute logique, l’octroi d’un emprunt bancaire est soumis à certaines conditions :

• La présentation de garanties adéquates.
• L’apport de l’entreprise.
• la rédaction d’un plan d’affaires.

Les fonds d’investissement

Encore appelés « fonds communs de placement », ils sont spécialisés dans des secteurs d’activité spécifiques. Ils regroupent des investisseurs et des épargnants mettant des sommes destinées à être placées dans les capitaux des entreprises.

Le plus souvent, les fonds d’investissement sont actionnaires dans les sociétés et disposent d’un pouvoir de contrôle sur les projets. Ils analysent et étudient les activités avant de les financer.

Les modes de financement internes

Ici, l’entreprise se finance par ses propres moyens. On peut citer l’autofinancement, les comptes courants d’associés, les fonds propres ...

L’autofinancement

En utilisant ses ressources, l’entreprise montre aux collaborateurs qu’elle croit en ses projets. En effet, les capitaux générés sont suffisants afin de financer sa croissance et ses projets. Ils proviennent généralement des épargnes éventuelles, des bénéfices, des plus-values ... Ils garantissent le fonctionnement optimal des activités et servent à payer les actionnaires. Notons qu’ils n’incluent pas les dettes.

Gage de sérieux, l’autofinancement s’adresse à une entreprise rentable et disposant d’une importante trésorerie. Il repose uniquement sur les fonds disponibles, raison pour laquelle il est peu risqué.

Les comptes courants d’associés

Bien qu’il soit récent, ce mode de financement est particulièrement avantageux pour la structure. Pour le financement de l’entreprise, les associés ont le choix entre deux options :

• Le dépôt de fonds propres sur le compte courant.
• La renonciation à leurs rémunérations ou leurs dividendes, de manière temporaire.

Les opérations sont inscrites au passif de la société. Ainsi, les intérêts sont déductibles du résultat fiscal.