Le cadre légal et financier de la formation, par sa complexité et ses contraintes administratives, a occulté les nombreuses opportunités qu’offre pourtant la formation tant pour les entreprises que pour ses salariés. Dans les entreprises, la formation demeure l’un des principaux moyens pour adapter les salariés à leur poste de travail et comme moyen d’action pour la prévention des risques dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité.
Pourtant, sur le plan économique, la formation intervient réellement en support de la stratégie des entreprises… pour celles qui la considèrent comme un investissement dans le capital humain.
Ainsi, la formation des salariés, dans le cadre d’un plan de formation structuré, devient un solide support pour la réalisation des objectifs et des projets stratégiques en développant les compétences dont l’entreprise a besoin, quand elle en a besoin : efficacité et réactivité de sa relation clients, capitalisation et transmission d’un savoir-faire, amélioration de sa qualité de service…
Associée à une communication adaptée, la formation prépare les salariés aux changements auxquels l’entreprise doit faire face. Qu’ils soient d’ordre organisationnel, technologique ou réglementaire, la formation couplée à une démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) accompagne efficacement l’évolution des métiers.
Réalisée en intra entreprise, les objectifs et contenus pédagogiques sont définis pour apporter une contribution significative aux problématiques auxquelles les entreprises peuvent être confrontées. Le stage inter entreprises permettra au salarié de « prendre du recul » sur son métier et de confronter ses pratiques avec celles d’autres apprenants.
Enfin, former les salariés permet d’optimiser les contributions formation versées aux OPCA avant le 28 février. En effet, ces versements ouvrent droit à plusieurs dispositifs qui favorisent le développement des ressources humaines : dès le recrutement (Contrat de professionnalisation, Préparation Opérationnelle à l’Emploi), pour la mobilité interne ou l’accès à une qualification (VAE, période de professionnalisation), pour répondre aux attentes individuelles (bilan de compétences, DIF). Depuis la loi de 2009, les PME et TPE deviennent même prioritaires dans l’accès au fonds mutualisés.
Frank SAVANN
Intervenant à l'IFG-CNOF - Institut Français de Gestion, précurseur en formation continue.
Conseil en Formation, Financement & Externalisation de la formation
Ingénierie de la Formation & Gestion des Compétences
www.izi-formation.com