SASU ou micro-entreprise

La SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle) offre une grande flexibilité en termes de fiscalité, bien que les procédures de création soient plus complexes. Du côté de la micro-entreprise, celle-ci est plus facile à mettre en place, mais le chiffre d’affaires reste limité. Le choix du statut varie en fonction de l’objectif de l’organisation et des protections du patrimoine.

Comment fonctionne la SASU ?

La SASU est une entreprise unipersonnelle dotée d’une personnalité juridique, qui est soumise à l’IS (impôt sur les sociétés). Elle peut exercer n’importe quel type d’activité, sauf certains domaines réglementés (assurance, débit de tabac ou professions libérales nécessitant un statut législatif).

Cette forme sociale constitue une grande adaptabilité, car l’associé unique peut définir la gestion et l’organisation de la société. Cependant, il est conseillé de recourir à un avocat, puisque la rédaction des statuts s’avère complexe.

En outre, la SASU possède de nombreux avantages, comme la souplesse de fonctionnement, le choix entre deux types d’imposition et la responsabilité de l’associé. Elle a également la possibilité d’accueillir plusieurs actionnaires et bénéficie d’une protection sociale du président.

La plateforme litinerant.fr vous guide dans le partage de vos annonces légales, ce qui est un processus essentiel pour la conformité de l’entreprise. Elle vous présente une solution rapide si vous souhaitez créer, modifier ou dissoudre votre SASU.

Quel est le concept de la micro-entreprise ?

Il s’agit d’une entreprise individuelle (EI) qui est assujettie au régime social et fiscal simplifié. Créer une micro-entreprise est assez simple en tant que micro-entrepreneur. Les obligations comptables et la fiscalité sont allégées. Ce régime connaît donc un véritable succès des travailleurs indépendants.

Contrairement à la SASU, la micro-entreprise ne comporte aucune personnalité morale distincte. Cela signifie que l’entrepreneur et sa société sont considérés comme une entité juridique. Autrement dit, la responsabilité des travailleurs n’est pas seulement limitée aux apports, mais peut s’étendre à leurs biens personnels.

Le statut de la micro-entreprise et celui de l’auto-entrepreneur sont similaires. L’entreprise individuelle a de nombreux avantages en matière de régime micro-social et micro-fiscal, et des procédures de création d’entreprise simplifiées. De plus, elle bénéficie des obligations comptables allégées et d’une franchise en base de taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Quelles sont les différences entre la SASU et la micro-entreprise ?

La SASU s’adapte à de nombreux projets de conception d’entreprise. Cela indique qu’il n’y a aucune limitation en termes de chiffre d’affaires. Cependant, la création de ce régime suppose celle d’une nouvelle personne morale, ce qui entraîne un formalisme de constitution ou de fonctionnement contraignant.

En revanche, concernant le régime de la micro-entreprise, ceci correspond aux individus qui veulent tester un business ou l’exercer de manière accessoire avec une autre activité. Le seuil de chiffre d’affaires effectué l’année dernière ne doit pas dépasser 188 700 € pour les domaines liés aux ventes de marchandises et les prestations d’hébergement (chambres d’hôtes, hôtels ou meublés de tourisme). Pour les prestataires de services et les professionnels libéraux, le montant est limité à 77 700 €.