Quitter son emploi pour créer sa propre entreprise n'est pas toujours une décision facile à prendre.
Il y a toujours un temps de démarrage plus ou moins long pour se faire connaître, construire un fichier de clients, apprendre son nouveau métier de chef d'entreprise et encaisser les premières factures après les - toujours trop long - délais de règlement.
L'idéal, avant de faire le "grand saut", serait de faire un bout d'essai.
Comme dans une course, les pilotes font quelques tours de piste pour repérer les virages dangereux, les obstacles à éviter et les lignes droites pour foncer. Avec le nouveau statut d'auto-entrepreneur il devient plus facile tester son projet, du moins dans la mesure où celui-ci autorise un démarrage progressif.
Intéressant grâce à la simplification des obligations administratives et sa fiscalité allégée, puisque que l'on paie seulement en fonction du chiffre d'affaires réalisé, il peut, par exemple, parfaitement s'accorder avec un congé création d'entreprise à temps partiel (TPCE). Ce congé donne la possibilité de reprendre un temps complet si le projet ne réussi pas.
Mais en principe, après une ou deux années d'expérimentation et une bonne visibilité de sa nouvelle activité, le nouveau chef d'entreprise pourra, avec confiance, s'y consacrer pleinement.
Laurent MASSON Président chez ESSAIME |