Thierry GAROT

 

Pour une entreprise, l’emprunt de capitaux constitue l’un des leviers courants du financement de ses projets ; un levier lui permettant, outre de faire face à un besoin de ressources structurelles, dans une certaine mesure d’améliorer aussi la rentabilité de ses fonds propres.
Attention toutefois aux critères d’attribution des crédits aux entreprises.

 

 


Avant de s’engager, les banquiers prennent certaines précautions légitimes qu’on ne peut pas toujours leur reprocher.
Ils apprécient, par exemple, les paramètres économiques du projet, la durée de vie de l’objet à financer et sa pérennité dans le patrimoine de l’entreprise.


Quelques autres données entrent également en ligne de compte. En amont, les établissements analysent la capacité du porteur à mener à bien son projet au travers de ses compétences, son expérience ainsi que son dynamisme, véritable recherche des aptitudes à mener une action à son terme avec succès.


Le business plan est évidemment une étape incontournable et l’étude de marché un préalable indispensable.
D’un point de vue financier, les experts du crédit apprécient de connaître la valeur nette du patrimoine de l’emprunteur pour évaluer, entre autres, la capacité d’endettement.
En examinant les antécédents du dirigeant, ils veulent s’assurer qu’il est un « bon payeur ».


Par corollaire, ils exigent le plus souvent que ce même dirigeant témoigne de sa confiance dans ses investissements et dans son entreprise par des signes tangibles comme des apports en capitaux ou parfois une garantie solide.


Contrairement à ce que les médias mettent aujourd’hui en avant, le rôle premier des banques consiste toujours à prêter de l’argent.
Sans quoi, elles perdraient leur âme et les fondements de leur métier. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que les critères d’attribution des prêts se resserrent.


Autrement dit, mieux vaut avoir un dossier très bien ficelé…

 

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