La croissance externe est une stratégie d’entreprise qui est aussi appelée fusion acquisition (« Fusacq ») ou encore M&A pour Mergers & Acquisitions.
Cette stratégie, permettant d’augmenter la taille de l’entreprise et le chiffre d’affaires par acquisition d’entreprises concurrentes ou complémentaires, présente des avantages certains mais aussi des contraintes à prendre en compte quand on déploie une telle politique de développement.
Les atouts de la croissance externe
Il est tout d’abord intéressant de noter qu’en cas d’acquisition d’une entreprise, deux stratégies peuvent être envisagées : le choix de faire une fusion et donc d’absorber l’entreprise achetée ou le choix de conserver une filiale en dehors des comptes de la société mère.
Ce choix déterminera toutes les démarches administratives, juridiques et fiscales à mener. Le cas d’une fusion par exemple, entraine des simplifications comptables entre la société acquise et la société mère.
Croissance externe : les choix juridiques, fiscaux et comptables http://www.echos-judiciaires.com/afficher_article_recherche.php?i=45&id_famille=&
Mais la croissance externe c’est avant tout le moyen d’accéder à des outils de production et à des technologies nouvelles. Le regroupement des moyens de deux entités ouvre alors à de nouveaux métiers et à de nouvelles compétences.
Et on arrive à ce développement avec un risque moindre que si l’on créait une entreprise proprement dite.
En terme d’économie, la fusion acquisition permet de mieux maitriser la chaine de production ou distribution si on investit dans une activité complémentaire à la sienne et génère des économies d’échelle grâce à la réduction du nombre d’intermédiaires.
Cette alliance de deux structures permet enfin d’augmenter le pouvoir de négociation du groupe qui aura son nombre de contact multiplié et qui aura un poids plus fort auprès des concurrents, fournisseurs et banques grâce à l’augmentation de la taille de l’entreprise.
Il existe des atouts indéniables à la croissance externe mais également des contraintes que la PME doit analyser pour assurer la réussite de l’opération.
L’entreprise prétendue au rachat doit d’abord s’inscrire dans la ligne stratégique de l’entreprise mère par des activités complémentaires ou similaires par exemple.
Il est ainsi très important de définir dès le départ dans quelle mesure les deux entreprises vont pourvoir s’apporter mutuellement.
Il y a le risque engagé aussi. Quand on achète une entreprise, on achète un ensemble d’outils et de compétences qui ne sont pas forcément tous nécessaires à la structure nouvellement créée.
Le management enfin, opéré après le rapprochement des deux équipes qui doit favoriser la cohésion et l’entente entre deux groupes ayant des cultures d’entreprise différentes dans un contexte souvent tendu pour les salariés.