Rien de nouveau en matière de financement des TPE/PME …. Et pourtant, certaines bonnes pratiques méritent d’être rappelées et diffusées par les conseillers des TPE/PME.
1. L’anticipation
Il n’est pas évident pour un chef d’entreprise de prévoir dans un environnement de plus en plus difficile et incertain. C’est pourtant dans ces conditions que la demande des interlocuteurs financiers de l’entreprise se fait la plus pressante. La prévision peut alors se transformer en construction d’hypothèses, assorties de stratégies adaptées. Cet effort d’analyse permet de définir les besoins court et moyen terme et d’adapter les outils financiers en conséquence.
2. La relation avec son banquier
La PME/PMI ou TPE ne se réduit pas à sa notation bancaire… oui, bien sûr, à condition toutefois que le banquier dispose d’informations régulières sur son activité, son management, ses projets …. Alors, avant de s’interroger sur la nécessité de multiplier le nombre d’établissements bancaires partenaires de l’entreprise, et partir de quel seuil il convient de le faire, il faut avant tout prendre le temps de communiquer avec son banquier et de lui fournir des éléments d’appréciation nécessaires à sa prise de décision. Il est indispensable d'informer régulièrement son banquier sur l’évolution de son entreprise.
3. La connaissance des nouveaux dispositifs
Des nouveaux dispositifs, auxquels les banquiers ont fait appel, existent à travers les réseaux CDC et OSEO : renforcement de la trésorerie, garanties de prêts, renforcement des fonds propres, la batterie des nouveaux outils créés depuis quelques mois offre des réponses novatrices...
4. L’ouverture du capital
On connait les réticences de nombre de chefs d’entreprise à l’idée d’ouvrir leur capital … et de ne plus être seuls maitres à bord. Pourtant, c’est une carte à jouer pour accélérer la croissance et renforcer l’entreprise. Elle ne concerne toutefois que certaines PME/PMI et des solutions adaptées à chacune des entreprises existent (Capital, Obligations Convertibles, Obligations Non Convertibles…).
5. L’accompagnement
Il est impératif de se faire accompagner par les partenaires de son entreprise. Il ne faut pas hésiter à consulter son comptable, un avocat ou un consultant extrieur pour mieux comprendre et appréhender la situation financière de son entreprise. Préparer son plan de trésorerie prévisionnel, définir précisément son besoin financier, indiquer clairement ses perspectives de rentabilité ...
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