Dans notre vieux pays, peuplé dans sa grande majorité de citoyens qui préfèrent professionnellement se laisser diriger tout en se réservant le droit de ronchonner à leur guise, une petite minorité a fait le choix du risque, de la liberté et de l’autonomie financière. Artisans, commerçants, professions libérales, chefs d’entreprises, vous êtes ceux qui créent les richesses pour la collectivité tout entière. Aussi faut-il encourager les créateurs et les repreneurs d’entreprises ; ils constituent, chacun pour leur part, le socle de notre économie et plus ils seront nombreux, mieux elle se portera.
Qu'est ce qu'entreprendre ?
Entreprendre aujourd’hui, c’est d’abord créer une entreprise dans le but de la développer ou d’en reprendre une, soit à la barre du tribunal, soit dans le cadre d’une transmission organisée avec pour objectif de la re-déployer ; c’est aussi avoir le courage d’affronter les obstacles que nos administrations tatillonnes placent sur le chemin ; c’est enfin affronter les banques qui, comme le dit l’adage, ne prêtent qu’aux riches, aux entreprises établies et lisibles,
Entreprendre aujourd’hui, c’est prendre un vrai risque, mettre en jeu son patrimoine, travailler 70 à 80 heures par semaine et se priver d’une grande part des joies familiales ; c’est s’immerger dans l’entreprise pour en connaître tous les ressorts, argumenter, jour après jour, pour obtenir, crédits, autorisations administratives, consensus social, sans se décourager,
MAIS….
Entreprendre aujourd’hui, c’est aussi être libre et pouvoir conduire sa vie en toute indépendance, subir ces délicieuses poussées d’adrénaline qui précèdent le succès, pourvoir manifester sa joie quand il arrive, vivre dans l’enthousiasme permanent,
Entreprendre aujourd’hui, c’est enfin retirer le bénéfice financier à moyen et long terme de ses efforts, de son engagement, de son abnégation des débuts.
Encourager la création d'entreprise
Dans un monde dont le centre de gravité se déplace à grande vitesse vers les économies émergentes, la seule sauvegarde de notre société sera sa capacité à encourager les créations et les reprises d’entreprises.
Il faut se mobiliser. De plus en plus, jeunes et moins jeunes doivent avoir envie d’entreprendre. Ils sont les aventuriers des temps modernes, ceux qui veulent découvrir des horizons nouveaux, qui participent au progrès de l’humanité et qui, finalement, contribuent à la redistribution des richesses pour favoriser la solidarité entre les hommes.
La mondialisation, irréversible, offre, à ceux qui entreprennent, des perspectives illimitées et leur permettent de rêver leur avenir et de tenter de réaliser leur rêve. Ici, en France, nous avons de bonnes écoles, de bonnes universités, et de vrais talents dans toutes les régions. Encourageons l’entreprise, créons, développons. Et si l’échec est au bout du rêve ? Qu’ils recommencent ; ce ne sera qu’une expérience de plus, formatrice et constructive.