La sous-traitance est l’activité par laquelle un donneur d’ordre confie à un sous-traitant une tâche qu’il juge préférable de ne pas trop développer au sein de sa structure ou de ne pas assurer lui-même.
Cette opération simple revêt une toute autre problématique lorsqu’il s’agit de sous-traitance internationale ou offshore.
La sous-traitance à l’étranger, devenue stratégie d’entreprise populaire impulse des enjeux économiques, juridiques et sociaux qu’il est important de connaître avant d’entreprendre un tel développement.
Les salariés voient en cela une cause de chômage national et la perte d’évolution professionnelle alors que les entreprises mettent l’accent sur la diminution des coûts tout en maintenant un niveau de compétence élevé.
Quoi qu’il en soit, l’émergence des technologies de l’information et de la communication améliorant la capacité des entreprises à maitriser les processus externalisés, la sous-traitance internationale reste une stratégie commerciale pertinente et performante.
Deux principaux types de sous-traitance internationale
- La sous-traitance des services technologiques comme l‘hébergement d’applications, les télécommunications ou le commerce électronique,
- L’externalisation des processus métiers tels que les finances et la comptabilité, la gestion de la relation client et la gestion des ressources humaines.
Enjeux technologiques et propriété intellectuelle
Le partage de connaissances que supposent les partenariats technologiques nécessite que les deux parties administrent leurs actifs de propriété intellectuelle.
De nombreux risques relèvent de cette problématique, par exemple le vol ou l’appropriation illicite de données confidentielles ou la qualité irrégulière des produits et services donnant à l’entreprise une mauvaise image de marque.
Il convient alors d’avoir une attention toute particulière au droit de la propriété intellectuelle et d’effectuer un audit pour déterminer les fonctions présentes sur chacun des sites en tenant compte du fait que dans de nombreux pays la législation en matière de secrets commerciaux est très insuffisante et parfois même inexistante.