La plupart des dirigeants de TPE/PME considèrent qu’un club d’entrepreneurs permet le développement de contacts professionnels et donc de ce fait, un volume de chiffre d’affaires supplémentaire. En partageant leurs informations, leur expertise et leurs carnets d’adresses, les membres d’un club s’entraident et sont amenés à renforcer des relations commerciales basées sur une confiance réciproque.
Un club est d’abord un espace de rencontres où les membres partagent des informations, des idées, des conseils et apprennent à se connaître. Il est évident qu’au fil du temps, des affinités professionnelles et amicales vont se créer entre les membres et favoriser la signature de nouvelles affaires.
Si les choses paraissent simples sur le papier, la réalité est malheureusement souvent différente. De plus en plus de gens aujourd’hui s’intéressent aux clubs avec une démarche purement commerciale, ceux que nous appelons gentiment les « chasseurs de business ». Aucune implication personnelle, aucun échange, un but unique : la chasse aux contacts.
Un vrai développement se fait d’abord par une assiduité aux différentes rencontres organisées et par l’enthousiasme et le dynamisme que vous mettrez à la disposition du réseau. Comment voulez-vous que des gens vous aident et vous prescrivent sans vous connaître !
Tous les entrepreneurs que je connais cherchent des clients, à tel point qu’il est inutile qu’on se le dise. J’insiste souvent sur les notions de partenariat, les convergences métiers, les problématiques qu’il est plus souvent facile de résoudre à plusieurs que seul.
Un club pertinent (existe t-il vraiment) est avant tout un club qui regroupe tous les secteurs d’activité : industrie, BTP, négoce, services, libéraux, etc. Celui-ci doit refléter l’activité économique de votre région. Il doit aussi permettre à plusieurs acteurs d’un même secteur d’activité de se rencontrer. Certains réseaux professionnels n’acceptent qu’un seul représentant par secteur. Je pense qu’il est plus intéressant de voir de la complémentarité plutôt que de la concurrence : l’idée étant bien évidemment de trouver le bon équilibre et d’éviter de multiplier les profils similaires.
La plupart des clubs et réseaux professionnels exercent un contrôle quant à l’adhésion d’un nouveau membre, une cotisation étant souvent demandée à l’entrée. Je pense qu’il est primordial pour la qualité et la pérennité d’un club de pratiquer une sélection à l’entrée. Les critères doivent être basés sur l’adéquation du postulant par rapport à l’ensemble des membres. Ils seront d’abord d’ordre professionnel (fonction, activité, secteur). Le côté humain sera aussi déterminant.
Certains choisissent de ne pas avoir de cotisation à l’entrée et préférent miser sur la personnalité des gens. Il est important de valider différents points avant toute adhésion, de bien cerner les motivations et les attentes de chacun. Un Club d’entrepreneurs ne doit pas être un énième réseau social et la qualité doit primer sur la quantité.
Alors oui les clubs d’entrepreneurs peuvent être un vrai levier de développement pour toute personne sachant s’investir dans la durée et je conclus souvent le premier entretien par cette phrase :
Vous resterez plusieurs années dans un club et si l’état d’esprit est bon, vous allez vous faire des centaines de copains. Il doit forcément se passer quelque chose un jour ou l’autre…Bruno Blanchard
CLUB BUSINESS
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