Jean GauthierSelon la dernière étude serdaLAB (1),  84% des dirigeants de PME déclarent  que la gestion de l'information est un patrimoine stratégique à valoriser et que l'information est devenue un actif immatériel de l'entreprise. C'est un lieu commun pour les PME de devoir constamment faire des choix pour allouer du temps et des ressources entre la commercialisation, la production et les analyses stratégiques.

Toutes se rendent compte pourtant ne pas donner assez de place la gestion de l'information : veille concurrentielle et technologique, Gestion électronique de documents, dématérialisation, archivage. Et pourtant, les PME qui s'y sont déjà lancées attestent du gain de temps, d'espace, de qualité de service et de décisions plus efficaces.

49% des répondants, toujours selon la même étude, déclarent d'ailleurs que leur première préoccupation est de disposer d'informations fiables et à jour pour prendre des décisions, et 47% pensent  perdre trop de temps à rechercher ces informations capitales.
Enfin, 44% affirment que leur veille économique et concurrentielle n'est pas assez poussée et qu'ils devraient y consacrer plus de moyens.

 

Veille concurrentielle et technologique

La veille est un bon exemple : sans vouloir faire de tout dirigeant de PME un veilleur professionnel, on peut déjà faire beaucoup en se consacrant à l'essentiel. En veille concurrentielle, suivre régulièrement ne serait-ce que ses 3 principaux concurrents apporte déjà beaucoup en connaissance de ses concurrents mais aussi de l'évolution du marché, et c'est cela qui permet d'anticiper.
De la même manière, mettre en place des outils simples et souvent gratuits dans un premier temps de veille technologique, permet de franchir des premiers pas qui distanceront déjà les concurrents. Celui qui est bien informé peut anticiper, et l'anticipation aujourd'hui, c'est aussi bien le moyen long terme que le court terme : savoir quelques semaines ou quelques jours avant ses concurrents permet d'être réactifs.

Se former sur un ou deux jours

Un bon moyen d'acquérir des compétences dans ce domaine passe par la formation, qui souvent peut se faire en intra-entreprise sous forme de "formation-action" pour être au plus près de l'organisation de la PME et de prendre en compte ses outils et les compétences de ses équipes.
Ceci débouche la plupart du temps sur l'élaboration d'un plan d'action très opérationnel et immédiatement applicable.

On constate que les PME / PMI du secteur des services, du conseil et des nouvelles technologies, employant beaucoup de cadres, ont un besoin fort de capitalisation des connaissances. Ce sont aussi leurs savoirs qui constituent le patrimoine immatériel de leur entreprise.

Des solutions existent pour le mesurer et le valoriser
; depuis 2007 l'Observatoire de l'immatériel (http://www.observatoire-immateriel.com/) propose un référentiel ou les entreprises peuvent mesurer et suivre 175 indicateurs de gestion des neufs principaux actifs immatériels (Clients, RH, organisation, système d'information, fournisseur, marque, innovation et technologies, environnement et sociétal)
Selon une étude publiée en 2009 par cet observatoire, 75% des sociétés interrogées pensent que leurs actifs immatériels représentent plus du tiers de leur valeur totale !

(lien : http://archimag.com/fr/accueil-archimag/boutique/commander-une-etude/nouveaux-horizons-2009.html)

Jean GauthierJean GAUTHIER
Responsable département formation
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