Avocat

C’est un lieu commun que de parler des nombreuses barrières installées dans la tête des entrepreneurs qui se préparent pour de l’export ou une implantation export. Dans son rapport de mai 2013, intitulé « LA CONFIANCE ET LE SUCCES A L’EXPORT », le Think Tank (1) la Fabrique de l’exportation explique que « Les différences culturelles sont le principal frein à l’efficacité de vos relations d’affaires internationales.(…) La confiance entre deux entreprises peut reposer sur les facteurs suivants

Le cadre institutionnel : la force du contrat, l’équité de la justice (et la capacité à obtenir l’exécution des décisions de justice), la protection de la police et des services de l’Etat, l’utilisation de labels de qualité, la référence à des normes, etc. »

Dès lors, un avocat bi-culturel devient l’atout majeur du succès et l’interlocuteur privilégié d’un entrepreneur français qui ose l’export ou l’installation de son entreprise à l’étranger, que ce soit pour :

- Exporter à l’étranger dans des pays à la culture très éloignée de la nôtre comme la Corée du Sud dans laquelle il faut absolument trouver le bon partenaire local, un intermédiaire qui vous aidera à recruter le bon agent commercial, mettre en place votre réseau de distribution, votre licence de marque, de savoir-faire, un réseau de franchise ou réaliser des ventes directement ;

- Créer une société TPE, Start-up, ETI , ou une co-entreprise (Joint-Venture) avec une société locale, une filiale d’un groupe ou prendre une participation dans une entreprise locale, une unité de production, un centre de profit & distribution…

Un(e) avocat(e) bi-culturel connaît par définition au moins deux systèmes juridiques, les deux langues et leurs subtilités. Par la connaissance de deux systèmes juridiques, il (elle) saura éviter les fameux conflits de juridiction qui sont la principale problématique de toute transaction internationale. Mais une plus-value inestimable sera en amont de devenir le conseil et porte-voix pour des négociations ou désamorcer des conflits éventuels, que ce soient avec les autorités locales ou avec une entreprise du pays. L’adage « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès » prend ici tout son sens.

Nous le savons tous, une loi n’est pas forcément respectée ni mise en application par les entreprises du pays visé. Les us et coutumes sont importants, que ce soit en matière de commerce international que sur les questions aspect juridiques : la valeur d’un accord oral dépend largement de la culture locale, ce qui ne s’apprend sur place parfois aux dépens de l’entrepreneur. Qui mieux que l’avocat(e) bi-culturel connaît ces arcanes pour guider l’entrepreneur en terres étrangères ?

Une dernière facette de l’appui de l’avocat(e) est la mise en réseau. En effet, ce(tte) dernier(ère) se prête bien volontiers à l’exercice de l’ouverture de son répertoire pour assister pleinement ses clients dans leur aventure internationale. Ces connexions sont d’un grand potentiel pour l’entrepreneur qui souvent peut se sentir isolé et démuni face à l’ampleur de la tâche de l’internationalisation de son activité.

D2K Avocats connait bien ce sujet de bi-culturalité et en a même fait son modèle d’offre de services juridiques, en proposant des solutions mises en œuvres par des avocats biculturels pour les principaux pays de la CEE dont la Pologne et la Russie, l’Amérique du Nord (notamment le Canada) et l’Asie (notamment la Corée du Sud).

La société D2K Avocats est membre du Think Tank la Fabrique de l’Exportation pour les sujets juridiques et membre de l'organisation professionnelle des Opérateurs Spécialisés du Commerce International (OSCI).

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