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Créer une entreprise

La domiciliation d'entreprise en Essonne : simplifiez vos démarches administratives

Vous souhaitez créer votre entreprise ? En Essonne, comme partout en France, la domiciliation d'une entreprise est obligatoire et est même à effectuer avant son immatriculation. Faisons un point sur l'ensemble des démarches à effectuer pour être en conformité avec la loi. Lire la suite

Création d'une SAS en Ligne : comment faire ?

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Tout savoir sur la franchise : un modèle commercial en expansion

La franchise est un modèle commercial dans lequel un individu, appelé franchisé, obtient le droit d'utiliser une marque, un savoir-faire et un support continu d'une entreprise plus grande, appelée franchiseur, moyennant le paiement de redevances. Ce partenariat permet au franchisé de gérer son... Lire la suite

Quand l'extrait kbis est-il obligatoire ?

Vous avez une micro-entreprise, une SARL, une EURL, une SELARL ou encore une SASU ? Des partenaires commerciaux ou une administration vous demandent souvent des extraits kbis ? Et vous ne comprenez pas pourquoi ? Si vous venez d’ouvrir votre entreprise, et que vous ne savez pas comment fournir un... Lire la suite

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Comment investir dans une start-up ?

Investir dans une start-up peut être un moyen efficace pour diversifier votre patrimoine. C'est un placement qui présente de nombreux avantages et en choisissant la bonne start-up, il est possible de valoriser votre investissement de manière spectaculaire. Pourquoi et comment investir dans une... Lire la suite

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À différents moments de son cycle de vie, une entreprise rencontre des besoins en investissements financiers. Ceux-ci contribuent à sa performance, son développement et sa pérennité (en termes de communication, de marketing, de fabrication...). On distingue plusieurs types de financements. Lire la suite

Comparaison entre l'achat et le crédit-bail de remorques

Le financement des remorques , un élément central dans le secteur du transport, offre deux options principales : l' achat et le crédit-bail . Chacune présente des caractéristiques et des avantages distincts. Cet article explore ces deux méthodes de financement . Il vise à fournir une vision claire... Lire la suite

Que devez-vous savoir au sujet de l’affacturage ?

L’ affacturage est l’une des solutions les plus recommandées pour les moyennes et grandes entreprises . Cependant, il faut reconnaître qu’elle présente à la fois des avantages et des limites. Que devez-vous absolument savoir au sujet de l’affacturage ? Découvrez-le dans la suite de cet article. Lire la suite

Gérer son entreprise

Coworking ou Télétravail : Lequel choisir en fonction de son activité ?

Depuis la crise sanitaire et face à l’avancée technologique, le télétravail et le coworking sont de plus en plus adoptés par les professionnels, et ce, dans divers métiers. Ces modes de fonctionnement procurent en effet des avantages indéniables relatifs à l’environnement de travail et à la... Lire la suite

Maîtriser les flux de trésorerie : l'échelonnement de paiement au service des PME

Dans le monde dynamique des petites et moyennes entreprises (PME), une trésorerie bien gérée est vitale . La planification des versements est un outil judicieux, encore trop peu utilisé. Cette stratégie financière évite d’entrer dans la grande catégorie des mauvais payeurs et favorise la... Lire la suite

Comment la nomination d'un commissaire aux apports influence la confiance des investisseurs ?

La nomination d'un commissaire aux apports est nécessaire dans le cadre de la création d'une holding ou de la transformation d'une micro-entreprise en société. L'intervention de cet expert est notamment obligatoire lorsque des apports en nature sont prévus au capital social d'une SARL, d'une SA,... Lire la suite

Les étapes clés de la mise en place d'un centre de contacts pour PME

La mise en place d'un centre de contacts constitue une étape importante pour toute petite et moyenne entreprise (PME) qui souhaite améliorer son service client. Dans un monde où l'expérience des consommateurs peut déterminer le succès ou l'échec d'une société, avoir ce service est essentiel. Sa... Lire la suite

Juridique et fiscalité

Comment créer une SCI en ligne ? Toutes les étapes

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Discrimination au travail : Comment faire valoir vos droits ?

La discrimination reste un fléau persistant malgré les avancées législatives. De nombreuses personnes en sont victimes au quotidien. Si vous êtes confronté à la discrimination sur votre lieu de travail, découvrez ici nos conseils pour faire valoir vos droits. Lire la suite

Gestion de contrats en entreprise : les bonnes astuces pour réussir

N'importe quelle société fonctionne sur la base de contrats qui la relient aux collaborateurs (actionnaires, fournisseurs…) et aux salariés. Pourtant, leur gestion n'est pas une activité pour laquelle beaucoup d'entrepreneurs montrent le plus d'enthousiasme. Or, le contrat représente un véritable... Lire la suite

7 avantages que seul un bon avocat peut apporter à l’entreprise

Pour qu’un cabinet d’avocats soit considéré comme bon, dans l’intérêt du client, il faut examiner s’il remplit les conditions nécessaires pour lui attribuer cette caractéristique. Dans le cas de l’entreprise, il y a au moins 7 avantages que seul un bon avocat peut apporter à l'organisation. Dans... Lire la suite

Corinne Champagner KatzArticle rédigé par Corinne Champagner-Katz et Charlotte Galichet
Tous les acteurs de la contrefaçon sont responsables devant la loi.
Le principe dominant et constant en matière de propriété intellectuelle, qu’il s’agisse d’atteintes aux :
- droit d’auteur
- marques,
- dessins et modèles déposés à l’INPI
est que la bonne foi de la personne physique ou morale fabriquant, sous traitant et commercialisant des produits contrefaisants un droit de propriété intellectuelle est inopérante devant les juridictions civiles [1] (arrêt de la Cour de Cassation, 3 avril 2001, n°pourvoi 99-15767).

L’ensemble des acteurs de la contrefaçon − du fabricant (français ou étranger) au revendeur détaillant, en passant par l’importateur, le grossiste, le site marchand −  tous sont responsables devant la loi à l'égard de celui qui revendique une atteinte à un droit de propriété intellectuelle.
Tous peuvent être condamnés à verser des dommages et intérêts à la personne physique ou morale titulaire des droits de propriété intellectuelle.

Il n’est pas indispensable de connaître l'origine de la fabrication des produits litigieux pour initier une action en justice. Le revendeur est tout aussi responsable que le fabricant. Les textes et la jurisprudence sont clairs, l'action de commercialiser des contrefaçons rend son auteur automatiquement responsable et l'expose à payer des dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Liberté est laissée aux titulaires de droit d'obtenir des revendeurs la traçabilité des produits litigieux, c’est-à-dire l’origine de la contrefaçon et le volume total industriel des actes de contrefaçon [2].

Il est en outre tout aussi nécessaire de faire respecter ses droits par les fabricants que de défendre ses créations ou sa marque auprès des revendeurs.

Les revendeurs et autres distributeurs "s'exonèrent" souvent en arguant et prétextant qu’ils ne peuvent vérifier « tous les droits existant sur l’ensemble des produits circulant sur le marché ».

Ce type de raisonnement est très risqué. Il n’est en effet pas rare que l’auteur ou le titulaire de la marque se retourne contre le revendeur simplement du fait que son siège social est situé en France et qu’une action judiciaire sera plus aisée et moins coûteuse qu’à l’encontre d’un fabricant étranger.

Est également responsable la société qui fabrique un produit fini à la demande d’un client. Et ce, même si le client est le donneur d’ordre et que le fabricant pouvait légitimement penser que les produits commandés ne portaient pas atteinte aux droits des tiers soit parce que son client se prétendait titulaire des droits, soit parce que le produit pouvait appartenir au domaine public.

Les conséquences financières de cette règle présentent un impact direct et sans "circonstances atténuantes". Il est fréquent que les demandeurs sollicitent des tribunaux la condamnation « in solidum » de tous les acteurs de la filière de la contrefaçon. Tous sont tenus solidairement au paiement des dommages et intérêts, peu importent leur rôle et leur importance dans le circuit de distribution des contrefaçons.

Les décisions de justice peuvent ainsi être exécutées en totalité à l’encontre d’un seul maillon de la chaine, et il n’est pas rare que le revendeur français soit soumis au paiement intégral des condamnations [3].

Dans un arrêt récent de la Cour d’Appel de Versailles, intervenu en matière de droit des marques, la Cour a condamné non seulement les fournisseurs des montres et chaussures arguées de contrefaçon mais aussi la société AUCHAN qui les distribuait :

« concernant les montres litigieuses, le tribunal a fait une exacte appréciation du préjudice en lui allouant la somme de 20.000 euros à titre de dommages et intérêts, mise à la charge in solidum de la société AUCHAN FRANCE et de la société TIME AND DIAMONDS, qui ont participé aux actes de contrefaçon et concouru à la réalisation du dommage (…) ».
(Cour d'appel de Versailles, 10 novembre 2009 N° de RG: 08/01300)

Le même raisonnement est appliqué en matière de droit d’auteur :
« Que la contrefaçon, (…) est en l’espèce, par confirmation du jugement entrepris, caractérisée tant à l’encontre de la société PETIT BOY que de la société ASIATEX qui ne démentent pas leur implication dans la commercialisation des produits incriminés la première pour les avoir proposés à la vente la seconde pour les avoir importés » (Cour d’Appel de Paris, Pole 5, Chambre 1, 24 février 2010, inédit)

Les sociétés françaises doivent impérativement, lorsqu’elles mettent un produit sur le marché, exiger de leur fournisseur la signature d’une clause de garantie (écrite et contresignée par les parties) par laquelle le fournisseur, en cas de litige sur les produits, s’engage à garantir son client de toutes condamnations financières.

Dans ce cas, les Tribunaux tiennent compte de cet accord contractuel et répartissent les dommages et intérêts en appliquant les garanties existant entre les acteurs :

« Considérant que la société AUCHAN FRANCE sollicite la garantie par la société TIME AND DIAMONDS des condamnations prononcées à son encontre ;
Que force est de constater que la société TIME AND DIAMONDS, aux termes du contrat de référencement et de son avenant qu'elle a signés le 25 mai 1998, s'est contractuellement engagée à garantir la société AUCHAN FRANCE, de sorte que cette garantie s'applique puisqu'il n'est pas démontré que cette société aurait eu connaissance du caractère contrefaisant des produits litigieux ; » (Cour d'appel de Versailles, 10 novembre 2009 précité)

Et a contrario :
« Considérant que faute de justifier d’un engagement contractuel stipulé à cet effet, la société PETIT BOY n’est pas fondée à poursuivre la société ASIATEX en garantie du paiement des condamnations prononcées à son encontre dans le cadre de la présente instance. » (Cour d’Appel de Paris, Pole 5, Chambre 1, 24 février 2010, précité)

C’est dans cet état d’esprit également qu’il convient d’être particulièrement vigilant à la lecture des Conditions Générales de Vente de ses fournisseurs ou lors de l’établissement de ses Conditions Générales d’Achat, imposées dans tous les cas notamment par la grande distribution.

 

Que faut-il penser de cette machine implacable de condamnation des contrefacteurs, qu’ils soient conscients de leurs actes ou qu’ils soient "Candide" ?

La réponse évidente est que cette règle présente une réelle et nécessaire sécurité économique pour les titulaires de droits de propriété intellectuelle.

Elle peut paraître excessive et injuste aux yeux de certains, lesquels de bonne foi ont commercialisé des contrefaçons ou utilisent une marque protégée sans la connaître, mais cette méconnaissance est-elle encore possible lorsque l’on vit dans le siècle d'internet et celui de la délocalisation de la quasi-totale production mondiale ?

Pire serait la victime de contrefaçons non indemnisée pour cause de bonne foi ?

Nous ne voulons pas imaginer les stratagèmes sophistiqués qu'utiliseraient alors les contrefacteurs patentés  pour démontrer leur bonne foi.

La mutualisation des dommages entre les acteurs auteurs d'actes de contrefaçon est un système efficace et juste dans la réparation du préjudice.

[1] Devant les juridictions pénales, le contrefacteur est présumé être de mauvaise foi mais est recevable à rapporter la preuve contraire de sa bonne foi.

En matière de brevet, l’article L. 615-1 alinéa 3 du Code de Propriété Intellectuelle dispose : « Toutefois, l’offre, la mise dans le commerce, l’utilisation, la détention en vue de l’utilisation ou la mise dans le commerce d’un produit « contrefaisant », lorsque ces faits sont commis par une autre personne que le fabricant du produit « contrefaisant », n’engagent la responsabilité de leur auteur que si les faits ont été commis en connaissance de cause. »

[2] Grâce à la procédure de saisie contrefaçon

[3] Il arrive néanmoins, lorsque le nombre de produits contrefaisants, commercialisés par le revendeur, n’est que de quelques exemplaires, que les juridictions ne condamnent ce dernier qu’à un prorata ou à un faible pourcentage de la somme totale mise à la charge des contrefacteurs.

Corinne Champagner KatzCorinne CHAMPAGNER KATZ
Avocat au Barreau de Paris
Spécialiste en propriété intellectuelle

Charlotte GALICHET
Avocat au Barreau de Paris

CCK Avocats
www.champagnerkatz.com