Entretenir de bonnes relations avec sa banque pour pouvoir compter sur elle en cas de problème est un impératif de bonne gestion. Pour ce faire, mieux vaut ne pas attendre les difficultés et connaître les règles pour pouvoir parler avec son banquier d’égal à égal.

Depuis la crise financière, la question des relations banques / PME s’est apparentée à une crise de confiance. Or il faut bien comprendre les rôles de chacun. Le métier du banquier ne consiste pas uniquement à prendre des risques, mais également à assurer la pérennité des fonds déposés par ses clients. Ces relations ne peuvent donc fonctionner qu’à travers des engagements réciproques.

D’une part, la banque fournit une information claire sur le fonctionnement du compte et propose conseils et services.
D’autre part, l’entreprise informe sa banque à échéances régulières de sa situation financière. Il ne faut pas attendre la publication de son bilan pour échanger avec son banquier. Les entreprises doivent anticiper en instaurant un pilotage de leur activité. Par exemple, mettre en place des tableaux de bord de suivi d’activité.

Banque : « un fournisseur - partenaire »

Pour la PME, la banque est donc un partenaire indispensable. Et pourtant, il faut se rappeler que le banquier est aussi un fournisseur qui a tout intérêt à entretenir une relation de confiance avec son client PME. Du fait de leur histoire, les banques sont encore parfois assimilées à un partenaire public.

Or ce sont bien des opérateurs privés, qui se positionnent comme un fournisseur de service.
D’où la nécessité pour les dirigeants d’entreprise de développer leur culture de la comptabilité et de la gestion. En étant force de proposition et pro-actives dans l’échange, les PME rééquilibrent leurs relations avec leur banque.

Prendre des conseils, savoir s’entourer et se former

Autre point essentiel : se faire accompagner par les partenaires de son entreprise. Il ne faut pas hésiter à consulter son comptable, un avocat ou un consultant pour mieux comprendre et appréhender la situation financière de son entreprise. Préparer son plan de trésorerie prévisionnel, définir précisément son besoin financier, indiquer clairement ses perspectives de rentabilité... sont des impératifs de bonne gestion. C’est à ces conditions, qu’un climat constructif et de confiance s’installe.
Enfin, même s’il considère ne pas disposer du temps nécessaire pour suivre un stage, le dirigeant doit appréhender la formation comme un réel outil d’accroissement des compétences et donc de sécurisation de son entreprise.